Penser plus aux autres qu’à soi-même, telle est la philosophie qui a toujours guidé les initiatives de Samy Diko. La parfaite illustration du sens du partage dont il a chaque fois fait montre, c’est la philanthropie qui va encore l’animer à l’issue du concert qu’il donne à Nanterre le 16 octobre 2021. La conférence de presse du dimanche 11 juillet dernier à Fresne lui a permis de s’étendre sur les retombées financières de ce spectacle. Contrairement aux autres artistes-musiciens camerounais qui ne pensent qu’à eux quand ils organisent leurs concerts, Samy Diko profitera de ce spectacle pour redonner du sourire à nombre de nécessiteux regroupés au sein de plusieurs associations de bienfaisance. Ainsi, outre les associations « Santé Espoir », « Promotion du bien-être », on annonce trois autres associations dont les représentants participeront à la grande nuit du live. Selon les organisateurs de l’événement, l’artiste-musicien Samy Diko a souhaité faire parler son cœur en volant financièrement au secours de ces associations au lendemain du concert dont le succès est déjà garanti.

UN GESTE D’HUMANISME

Les enfants de la rue, les Sans Domiciles Fixes (SDF) et les autres nécessiteux réunis dans diverses associations caritatives auront l’occasion de résoudre certains de leurs problèmes grâce aux dons financiers qui leur seront faits par Samy Diko, une âme véritablement généreuse. « Il n’y a pas de bonheur à être heureux tout seul et il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir », précise Samy Diko qui n’a jamais oublié qu’il fut un temps où lui-même fut enfant de la rue au Cameroun ; d’autant plus qu’il est issu d’une famille modeste dont il est devenu l’un des plus grands espoirs aujourd’hui. « À quoi cela sert-il d’accumuler des biens quand tout près de nous, les gens meurent de faim et sont incapables de se soigner ? », s’interroge-t-il, plutôt très heureux de contribuer au bonheur des autres. Samy Diko rend un hommage appuyé à tous ceux qui lui ont volé au secours durant tout son parcours fait de hauts et de bas, bien qu’il y ait eu plus de hauts que de bas. « Ce qu’on a reçu gracieusement des autres, il faut apprendre à le donner gracieusement aux autres. C’est en cela que l’on se montre utile à ses semblables et c’est devenu l’une de mes missions régaliennes », fait-il savoir, non sans promettre de ne jamais déroger à ce sacro-saint principe qui guide toutes ses actions humanitaires.

Cyrille Kemmegne